Marius vivait solitaire. Par ce goût qu'il avait de rester en dehors de tout, et aussi pour avoir été par trop effarouché, il n'était décidément pas entré dans le groupe présidé par Enjolras. On était resté bons camarades; on était prêt à s'entr'aider dans l'occasion de toutes les façons possibles; mais rien de plus. Marius avait deux amis, un jeune, Courfeyrac, et un vieux, M. Mabeuf. Il penchait vers le vieux. D'abord il lui devait la révolution qui s'était faite en lui; il lui devait d'avoir connu et aimé son père. Il m'a opéré de la cataracte, disait-il.
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Author(s)
- Victor Hugo (auteur)