—Monsieur Fauchelevent, lui disait l'aïeul, voilà un beau jour. Je vote la fin des afflictions et des chagrins! Il ne faut plus qu'il y ait de tristesse nulle part désormais. Pardieu! je décrète la joie! Le mal n'a pas le droit d'être. Qu'il y ait des hommes malheureux, en vérité, cela est honteux pour l'azur du ciel. Le mal ne vient pas de l'homme qui, au fond, est bon. Toutes les misères humaines ont pour chef-lieu et pour gouvernement central l'enfer, autrement dit les Tuileries du diable. Bon, voilà que je dis des mots démagogiques à présent! Quant à moi, je n'ai plus d'opinion politique; que tous les hommes soient riches, c'est-à-dire joyeux, voilà à quoi je me borne.
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Author(s)
- Victor Hugo (auteur)